C’est uniquement sa représentation qui doit être à l’origine du sentiment de plaisir ou de pei… 22 Dans le Laocoon, pourtant, il n’y a pas d’abandon de la terminologie de l’imitation, laquelle fera ailleurs l’objet de vives critiques de la part de Lessing (cf. 47 Car la nature a ses saisons, et le spectacle changeant du jardin devrait viser à animer l’imagination en toute saison, sans même parler du simple temps de la promenade indispensable à apprécier un jardin. De la redécouverte aux prolongements, Esthétiques latino-américaines : penser à rebours, L'espace et l'architecture: état des lieux, Lyotard et la surface d'inscription numérique, Biopolitique, éthique et subjectivation, questions de modernité, Concerts publics et formes de la sensibilité musicale, Portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales, Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International, Catalogue des 552 revues. 37Animer l’imagination et l’entendement de concert par des idées esthétiques, c’est donc contribuer à cultiver l’esprit : le disposer à trouver toujours plus de satisfaction de ce type, et ainsi le disposer aux idées proprement dites, rationnelles. Nous avons bien, rassemblés ici, deux arts de l’espace ou de l’extension, selon la distinction chère à Lessing. Quant au génie créateur des beaux-arts, on peut sur cette base dire qu’il imite la nature en produisant à son tour des formes susceptibles de nous plaire en suscitant le jeu harmonieux et libre de nos facultés cognitives. Emmanuel Kant: texte 3, … L'art n'a pas que le sens de « beaux-arts » : en plus des arts de l'artiste, il y a l'art de l'artisan, qui lui aussi réclame une technique, c'est-à-dire un ensemble de règles à respecter. "Tout art suppose des règles" : notons ici que le mot "art" a son sens antique et médiéval. 38 On reviendra brièvement sur le statut particulier de la musique à propos de la hiérarchie des arts, § 53. Cette exclusion de la servilité à l’égard d’un modèle ou d’une règle préalable se répète du reste à l’égard des devanciers, des génies des générations antérieures qui pourtant peuvent servir de guides17. C’est dire que Kant, sans rejeter tout à fait le vocabulaire de l’imitation, prend toujours garde de restreindre la portée de cette façon de parler : une œuvre figurative est « faite uniquement pour être contemplée41 », elle « doit plaire par elle-même » ; si elle est donc en un sens « une simple imitation de la nature », c’est en un sens qui « se réfère à des idées esthétiques », leur expression étant l’essentiel, ce qui veut dire en un sens qui dès lors comporte cette restriction intrinsèque de l’imitation déjà évoquée : l’œuvre ne peut cesser d’apparaître comme art. URL : http://appareil.revues.org/2152. Because of Kant's huge importance, an… 11 P. O.  Kristeller, Le système moderne des arts, op. cit., p. 113) Chez Kant, voir en particulier CFJ, § 48 et § 50. cit., p. 64, 66. 1) Y a-t-il un rapport entre l'art et la technique ? Il faut aussi distinguer lart du métier. En se concentrant sur le classement et la hiérarchie des beaux-arts proposés par Kant, cet article s’efforce de situer ses thèses dans l’histoire du concept des beaux-arts au XVIIIe siècle. 2 Qu’on peut écrire avec une majuscule pour mettre à distance tout ce à quoi renvoient encore, par-delà les « beaux-arts », les traductions modernes de technè ou ars. Ce qui est agréable à Pierre ne lest pas à Jean; personne nest tenu dêtre daccord sur lagrément dune couleur. This, however, stops man from understanding some basic things, such as the nature of the world itself. L'art est un langage basé sur l'expression sensible du vrai, qui stimule les sentiments humains mais peut mener aussi à des réflexions. 36On retiendra donc cette conclusion qui est exprimée à propos de l’association des beaux-arts en un seul et même produit : […] dans tous les beaux-arts, l’essentiel réside dans la forme, laquelle, vis-à-vis de l’observation et du jugement d’appréciation, contient en elle une dimension de finalité, et où le plaisir est en même temps culture et dispose l’esprit à des idées en le rendant par conséquent capable d’éprouver bien davantage de plaisir et de divertissement de ce type ; l’essentiel ne réside pas dans la matière de la sensation (l’attrait ou l’émotion), où il s’agit uniquement de jouissance, laquelle n’apporte rien à l’idée, émousse l’esprit […] 51. Selon quoi cette peinture élargie chez Kant est bien moins limitée au visible (elle renvoie à l’invisible) que celle que Lessing oppose à la poésie, et bien moins limitée à l’imitation de formes naturelles visibles45. Ce qu’il faut effacer, c’est l’accord laborieux et la règle énonçable, connue, et reconnue, c’est la « forme scolaire », c’est-à-dire « une trace manifestant que la règle était présente sous les yeux de l’artiste et qu’elle a imposé des chaînes aux facultés de son esprit16». Pratique, au sens général, désigne toute forme d’action ; au sens strict, dans lequel Kant l’emploie, il ne se rapporte à l’action qu’en tant qu’elle est morale et non technique. 8 Ce qui lui vaudra rapidement de vives critiques, dont celle de Diderot. L’art est aussi une activité mercantile. Dans le Laocoon, Lessing s’insurge contre cette réduction d’un art à l’autre, et accuse les différences. 18 « Ut pictura poesis » : la poésie comme la peinture ; la comparaison d’Horace fut très largement utilisée dans son inversion : la peinture comme la poésie, à partir de la Renaissance en particulier, et elle a sous cette forme permis de calquer les théories de la peinture sur la théorie antique de l’art des mots : aussi bien la rhétorique que la poétique, du reste. 18L’idée esthétique, loin d’avoir son site originel au plus près de la perception sensorielle, est bien plus apparentée aux idées intellectuelles. Il se contente d’indiquer que dans cette dernière catégorie, il donne la préférence à la peinture : « en partie parce que, comme art du dessin, elle se trouve au principe de tous les autres arts plastiques ; en partie parce qu’elle peut pénétrer largement plus avant dans la région des idées, et aussi élargir davantage, en conformité avec celles-ci, le champ de l’intuition ». L’éloquence est dévaluée par sa fin déterminée (et peu morale) (CFJ, § 53, p. 326-327). Ainsi, l'art désignait au départ toute activité de production humaine, par opposition aux productions naturelles. 28Par ailleurs, et c’est un second point intéressant quant à ces arts du geste, la peinture reçoit elle aussi une subdivision (laquelle ne nous est pas familière), en tant qu’art qui « présente l’apparence sensible artistiquement liée avec des idées », puisqu’elle comprend d’une part les « arts de la belle description42 de la nature » et d’autre part les « arts du bel agencement de ses produits » ; ce qu’il faut entendre comme la peinture proprement dite d’un côté : Malerei, et l’art des jardins de l’autre. Ce qui est agréable plaît aux sens (odeur de rose); ce qui est beau sadresse à lesprit (poème). Relativité de ces oppositions . » Il sera question de la classification des beaux-arts (et accessoirement de la hiérarchie qui en ressort) proposée par Kant, à la charnière, très signifiante à cet égard, des xviiie et xixe siècles. Les artistes (ceux qui pratiquent les "Beaux-Arts") produisent des objets dépourvus d'utilité. On remarque que l'analyse d'Aristote ne dégage pas un domaine spécifique qui serait celui de l'artiste. Si elle revêt une certaine portée du point de vue critique, c’est en un sens fort différent de ce qui se trouvait encore chez un Batteux. Lart est dabord distingué de la nature, puis de la science et du métier. 1Afin d’éclairer la notion de médium artistique apparue dans les théories de l’art au cours du xxe siècle, on se propose ici de remonter le fil du temps bien en deçà de l’art moderne. Cette notion est dès lors capitale pour comprendre sa manière de classer et de hiérarchiser les arts24. Dans les arts comme dans les techniques, il ne peut y avoir de production que s'il y a des moyens pour obtenir un but. 7Après l’« étape décisive vers un système des beaux-arts » que constitue la thèse de Batteux, « la touche finale » audit système serait apportée par les Encyclopédistes11. La parole est l’organe de la raison, le ton et le geste vont au cœur sans détour. 12Plutôt qu’au nom de l’imitation de la belle nature chez Batteux, ou de l’imitation ou expression de la beauté des corps visibles par la peinture, des actions par la poésie chez Lessing, Kant rassemble les arts du beau en tant que chacun d’eux exprime des idées esthétiques. Les médiums artistiques sont tout ce qui permet un jeu de l’intelligence et de la faculté sensible, et donne à penser (à se mouvoir dans un champ illimité de significations) et non à connaître. 35Sans entrer dans les considérations de science physique qui sont évoquées à cet endroit, si on admet que l’on n’a pas affaire seulement à des impressions sensorielles mais bien à « un effet d’un jugement d’appréciation porté sur la forme susceptible d’être appréhendée dans le jeu des sensations multiples », alors il s’agit bien de beaux-arts et non de simple art d’agrément (comme dans la réalisation d’un mets délicieux au palais). URL : http://appareil.revues.org/2152. Autrement dit, une couleur seule, prise isolément, est difficilement belle à proprement parler, elle n’est le plus souvent guère autre chose qu’agréable50. La nouveauté de cet essai ne consiste pas à opposer, dans des termes alors déjà bien connus, la simultanéité caractéristique de la peinture (plus largement des arts plastiques) comme art se donnant pour objet des corps dans l’espace et la temporalité inhérente à la poésie, qui a pour objet des actions se succédant dans le temps. Mais l’agencement artistique des formes naturelles elles-mêmes est tout autre que celui de la nature et il est « adéquat à certaines idées », de sorte que, comme le produit de la peinture proprement dite, il « n’est lui aussi destiné qu’à la vue », et l’on retrouve de la sorte également la distinction des arts selon le sens auquel chacun d’eux s’adresse (comme chez Batteux). Et l'art ? Le génie, c’est l’imagination créatrice dans toute sa liberté, ce qui ne veut pas dire l’arbitraire de la fantaisie débridée (ni du rêve, ni du phantasme absurde). Que puis-je connaître ? 24Il convient de noter que si le mot (l’énonciation ou l’élocution) est d’emblée attaché à la pensée, le geste l’est à l’intuition, c’est-à-dire à l’expérience perceptive, et le ton à la sensation (la donnée sensorielle). 39 Comme l’indique le statut de l’espace et du temps comme formes a priori de la sensibilité dans la première Critique, l’intuition a une dimension formelle que n’a pas la sensation, simple matière de la connaissance sensible. Kant Immanuel, Critique de la faculté de juger, traduction par Alain Renaut, Paris, GF Flammarion (Aubier), 1995. Página web Realizada con el Patrocinio de la Cámara de Comercio e Industria de Madrid, Copyright 2008 - Artsz - Art Explained and Made Simple - Pictum Qualitas Website, Marilyn Monroe (Marilyn Diptych)- Third Most Influential Work of Modern Art, The Most Representative Romantic Painting, Vincent Van Gogh – Most Important Post-Impressionist, Caravaggio – Most influential painter from Baroque, 20 Reasons Why Art is Important for Children. Pourtant le principe de l’unité des beaux-arts n’est plus celui, typique encore du xviiie siècle, de l’imitation de la belle nature. Le médium artistique est pour chaque art dans la forme, non pas en tant qu’elle peut être subsumée sous un concept déterminé, mais en tant qu’elle véhicule des idées esthétiques, c’est-à-dire une pensée libre et qui dépasse le monde sensible. C’est pourquoi si l’on veut, en revanche, apprécier « la valeur des beaux-arts d’après la culture qu’ils procurent à l’esprit53 », c’est la dernière place qui revient à la musique précisément en tant qu’elle charme plus qu’elle ne donne à penser. Ceci n’implique aucune ressemblance entre les termes : « entre un État despotique et un moulin à bras il n’y a assurément aucune ressemblance mais il y en a bel et bien une entre les règles de la réflexion sur eux et sur leur causalité » (CFJ, § 59, p. 352). 25La classification se fait par la différence des médiums si l’on veut bien entendre par là des moyens d’expression d’idées esthétiques, ces moyens ou véhicules étant toujours des formes. C’est dire qu’il n’y a dans ces arts qu’une similitude au rapport qui est celui du geste à la parole. 14Que l’imagination créatrice du génie est libre veut dire qu’elle joue, et il est tout à fait clair que c’est elle qui mène le jeu, un jeu qui mêle subtilement imagination, entendement (dépassé) et raison. La hiérarchie se fonde sur l’animation des facultés suscitée par l’expression de telles idées à même l’œuvre. Mais ces règles, au premier abord et contrairement aux règles techniques qui peuvent être enseignées parce qu’on peut les expliquer, ne sont pas démontrables. Krajewski Pascal, « Qu’appelle-t-on un médium ? Hegel sera, de son côté, plus en phase avec le refus romantique des limites. 2Le présent propos sera centré sur une approche de ce que l’on peut appeler les médiums artistiques, si l’on entend par là que « d’abord matière, le médium est la transcendance d’un matériau d’origine et son exploitation artistique3. expressions " arts et métiers " ; l'art d… L’imagination se fait suggestive, indicatrice, elle fait signe vers le champ illimité du sens (non de la « vérité » de la science), et ce dans les limites de la finitude. La différence n'est pas toujours évidente entre l'art et la technique. Aucun de ces groupes ne fournit l’ancêtre de la liste des « beaux-arts » qui s’établit au xviiie siècle. 31Il est clair que, par-delà l’analogie des trois classes d’art à la triade parole, geste, ton, on s’écarte ici très largement d’un classement par matériaux, ou par types de techniques requises : il y a loin de l’art du couturier à celui des jardins. », dans Appareil [en ligne], 11/02/2015, consulté le 29 octobre 2015. Bien sûr ces idées esthétiques sont des « intuitions », mais des intuitions « intérieures » auxquelles « aucun concept ne peut être complètement adéquat »33. 41Cette ouverture possible à partir du classement et de la hiérarchie des beaux-arts chez Kant ne semble guère avoir été exploitée par les générations qui le suivirent immédiatement et s’inspirèrent pourtant largement de ses textes et en particulier de cette troisième Critique. 34Dans « l’art du beau jeu des sensations », une part ne peut être l’objet d’une communication universelle (en tout cas on ne peut le garantir), ce sont les sensations « qui sont produites de l’extérieur », c’est-à-dire qu’il s’agit d’un effet sur le sens interne qui est subi par l’individu et est tel que nous ne pouvons guère nous assurer de la manière dont un autre voit telles couleurs, dont il entend tels sons49 ; mais « le jeu [de ces sensations] doit cependant se pouvoir communiquer universellement » ; sans quoi il n’y aurait ni beauté ni bel-art. Par ailleurs, le but de l'art serait la réussite de l'imitation et on ne l'apprécierait que pour la qualité technique de sa réalisation (par exemple "c'est vachement ressemblant). L'art ne serait donc qu'un divertissement stérile et trompeur. 21Par analogie, dès lors, il n’y a « que trois espèces de beaux-arts : l’art de la parole, l’art plastique (die bildenden Künste36) et l’art du jeu des sensations (en tant qu’impressions externes des sens) ». Si Kant peut nous parler aujourd’hui, peut-être est-ce parce c’est d’une pensée des limites que nous avons le plus besoin aujourd’hui, de nos limites, en arts comme ailleurs. On s’éloigne nettement de la séparation tranchée de Lessing. Pour répondre à cette question, Kant opère un examen critique de la raison, déterminant ce qu’elle peut faire et ce qu’elle est incapable de faire. Il est un Aufklärer cosmopolitique, se réclamant de cet esprit des Lumières que les romantiques voudront balayer avec le classicisme. Ensuite viendrait la musique à condition que l’on considère l’attrait et le mouvement de l’esprit, car alors la musique est l’art qui se rapproche le plus de la poésie et qui s’y associe naturellement, même si elle reste bien en deçà de celle-ci, puisque, contrairement à la poésie, elle ne laisse rien « derrière elle » pour la réflexion. Ces deux mots ont d'ailleurs la même étymologie : technê, en grec, qui donnera ars en latin. Lorsque nous jugeons qu’un objet est beau, nous mettons sa représentation en rapport non aux déterminations de l’objet mais en rapport « au sujet et au sentiment de plaisir et de peine de celui-ci ». Il reste attaché à l’appel à la raison universelle, et c’est ce qui fait sa parenté avec le classicisme. Et il n’est pas encore cette essence unique de l’Art au singulier qui, chez Hegel, se déclinera dans l’enchaînement systématique, historique mais surtout logiquement nécessaire des formes d’art et des arts particuliers qui ont en commun de se destiner au beau, c’est-à-dire à la manifestation sensible de l’Idée. Mais cet effacement n’est surtout pas destiné à tromper l’œil ni à faire croire à un ouvrage de la nature : que l’art doit avoir l’apparence de la nature signifie qu’il doit sembler aussi « naturel » et spontané qu’une production de la nature ; on ne doit y voir ni témoignage de contrainte ou de soumission, ni trace d’artifice. L’idée de gratuité de l’œuvre masque le statut de producteur de l’artiste. 52 On ne peut donc pas soutenir que chez Kant les arts du langage l’emportent sur toute la ligne, seule la poésie l’emporte. Mais on regrette qu’elle soit davantage jouissance (plaisir sensoriel) que culture (élargissement de l’esprit). Le mot « art » désigne tout type de talent ou d'habileté. Cette hiérarchie est guidée d’une part par la priorité donnée au jeu libre des facultés, ce qui signifie qu’une liberté plus grande de l’imagination donne la priorité à la poésie en un sens grosso modo déjà présent chez Lessing. En effet, parce que l’objet produit par les beaux-arts est expression, on est justifié à classer ces arts selon une « analogie […] avec le mode d’expression dont se servent les êtres humains quand ils parlent, afin de communiquer entre eux aussi parfaitement que possible, non seulement selon leurs concepts, mais aussi à travers ce qu’ils éprouvent34 ». En outre, Kant insiste sur le fait que ce n’est que par analogie que les arts dont il vient de parler se rapportent au rôle du geste dans la communication verbale. Nous indiquons le paragraphe et si c’est utile la page du tome V de l’édition de l’Académie. Elle consiste bien plutôt dans la charge menée, sur la base de ces différences, contre l’ut pictura poesis. 4Pour ce regard rétrospectif inévitable, Kant nous offre un point de départ car sa troisième Critique n’évoque que deux théoriciens qu’il qualifie de « critiques du goût » : Batteux et Lessing5. Et de fait la valeur spirituelle que présente un événement, l’œuvre d’art le saisit et le fait ressortir d’une manière plus vive et plus visible que ce que l’on peut rencontrer dans le domaine de la vie réelle, non artistique . 3Dans la « Critique de la faculté de juger esthétique », au moment où Kant aborde la « Division des beaux-arts », la beauté est définie comme « l’expression d’idées esthétiques4 » ; c’est ce qui fait leur unité. Nous nous demanderons ce qui les oppose et les rapproche. L'art est synonyme de technique (cf. La composition du passage est celle d'un récit. Elle est toute spontanée. Celle-ci serait incommunicable, ce qui est interdit par la norme du goût (l’universalité subjective) dans les limites de laquelle le génie doit se tenir25. Quand on a affaire à un orateur, le sens de ses gestes ne peut être déterminé exactement que par référence à la parole (aux concepts qu’exprime la langue) qu’ils accompagnent : en lui-même le geste est porteur d’un sens qui n’est précisé que par les mots qu’il accompagne (sans eux son sens reste indéterminé). René Descartes explique dans son Discours de la méthode que la technique, un des fruits de l'arbre de la science avec la morale et la médecine, nous rend comme maîtres et possesseurs de la nature. 5Dans son essai incontournable sur l’histoire du système des beaux-arts6, P. O. Kristeller relève l’« origine relativement récente » de ce système qui n’a pas « adopté sa forme définitive avant le xviiie siècle ». 46 Ce sont elles que Kant a liées au Geist au début du § 49 sur le génie. Chez celui-ci, l’ut pictura poesis est à l’œuvre au point qu’il affirme qu’il n’est pas besoin de redire de la peinture (et cela veut dire des arts plastiques en général) ce qu’on a dit de la poésie : « ces deux arts ont entre eux une si grande conformité, qu’il ne s’agit, pour les avoir traités tous deux à la fois que de changer les noms, et de mettre peinture, dessin, coloris, à la place de poésie, de fable, de versification.

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